Anne Rasquin

J’ai d’abord effectué des études universitaire de psychologie à l’université Paris Descartes, puis, constatant que le métier d’accompagnant était surtout un métier de terrain et d’expérience, je me suis formée à la psychanalyse à la Société de Psychanalyse Active et Intégrative (SPAI). 

Depuis, cette conviction qu’un engagement personnel du thérapeute est essentiel dans le travail analytique est devenue centrale dans ma pratique. Je ne cesse ainsi d’enrichir cette démarche en me formant le plus possible à de nouvelles approches, de nouveaux outils, de manière théorique mais surtout pratique, afin de les comprendre et les intégrer suffisamment avant de les proposer à mes patients.

D’une manière plus large, j’ai pu constater, tout au long de mon parcours de vie, que parfois notre subjectivité et notre histoire, aveuglent et rattrapent toutes nos bonnes intentions portées à autrui. Le psychanalyste n’est pas dépourvu de subjectivité mais il est tenu, dans son travail personnel, de la questionner en permanence afin d‘accueillir réellement l’autre sans jugement ni projections.

Je suis ainsi également particulièrement sensibles à tous les questionnements rencontrés par les membres de la communauté LGBTQI+ dont l’accueil reste encore parfois difficile. 

Une psychanalyse moderne et intégrative car, si elle reprend une partie des bases théoriques de la psychanalyse traditionnelle, elle intègre de nombreuses approches plus modernes (Thérapie existentielle d’Irvin Yalom, approches corporelles et émotionnelles de la thérapie des Schémas et de la Gestalt Therapy), et s’adapte ainsi davantage à la demande et la souffrance de l’actualité du patient.

Une psychanalyse active qui vise à :

• proposer un échange actif avec le patient où thérapeute et patient sont tous les deux engagés dans le travail thérapeutique
• proposer des outils facilitant l’activation des processus inconscients du patient pendant les séances et entre les séances