Alexandre Benic

Le psychanalyste est soumis au secret professionnel, que cela soit pendant la durée de l’analyse ou postérieurement, y compris entre collègues.

Il préserve la vie privée, la dignité, l’indépendance et la liberté de jugement des personnes qui viennent le consulter.

Il a un devoir d’informer et n’intervient donc que par consentement éclairé.

Il est lui-même soumis aux obligations légales et ne peut donc cautionner un acte illégal, ni déroger en matière de non-assistance à personne en danger.

Il se doit de garantir une neutralité nécessaire à la mise en place du processus analytique et thérapeutique.

Tout psychanalyste se doit :

– d’avoir suivi une formation à la psychanalyse, que cela soit au sein d’une association psychanalytique ou à l’université

– d’avoir effectué lui-même une analyse ou à minima une analyste didactique

– d’être lui-même supervisé dans le cadre de sa pratique

– de continuer à actualiser ses connaissances cliniques et théoriques

On ne vient pas à consulter par hasard, on y est poussé parce qu’on ne peut parfois surmonter seul certaines difficultés, épreuves, douleurs.

On y est poussé aussi car cela peut handicaper au quotidien, avoir des conséquences sur la vie professionnelle, familiale et personnelle.

Le signal relève toujours d’une souffrance. A celle-ci sont associés des troubles : d’humeur (tristesse, mélancolie…), anxieux (anxiété, angoisse, inhibition…), phobiques (peur panique, phobie sociale…), obsessionnels (pensées intrusives et répétées, TOC…).

Ces troubles peuvent être de nature persistantes n’ayant pas de causes apparentes. Mais ils peuvent être aussi déclenchés par des épreuves de vie : accident, maladie, traumatisme, perte d’un être cher, séparation, échec…

Il s’agit donc de sortir de la répétition dans laquelle ces troubles se manifestent et enferment dans une souffrance.